Une éducation de qualité passe automatiquement par la disponibilité d’outils essentiels pour aider les enfants à développer leur réflexion, ce qui a pour impact de favoriser leur réussite. C’est pour cette raison que nous avons jugé pertinent de mettre sur pied des mini-bibliothèques dans nos écoles. Une bibliothèque est une porte ouverte à l’information, à l’imagination et au savoir. Le but est de renforcer le volet éducatif et de soutenir le travail des enseignants. Ce projet a été rendu possible grâce à des dons reçus de la maison d’édition Grand Duc, Scholastic, de notre ambassadrice Dorothy Alexandre, de Frantz Benjamin (député libéral de Viau), de Josué Corvil (conseiller municipal de Saint-Michel), de Arcelle Apolon, de monsieur Félix et de plusieurs autres supporteurs.

Nos mini-bibliothèques sont installées dans les classes. Le manque de ressources ne nous permet pas d’avoir un espace réservé à une grande bibliothèque.

• L’enfant qui lit est plus habile à développer ses idées

• À développer son imaginaire

• À se cultiver

• À développer la patience et la concentration

• À communiquer

• À améliorer son vocabulaire. Une étude menée par l’Université de Stanford démontrait que les enfants plus démunis avaient un retard de 30 % de mots en moins que les enfants mieux nantis.

• À développer sa pensée

• À avoir une meilleure connaissance de la langue

• À faire travailler son cerveau

• À faire travailler sa mémoire

Avoir une bibliothèque c’est bien, mais on voulait aussi que les enseignants et les enfants puissent avoir un temps privilégié ensemble. De là est venue l’idée du club de lecture. C’est un moment magique et privilégié entre les élèves et les enseignants. Au début, le professeur fait la lecture pour les enfants, ensuite vient la période de questions. Puis, les enfants choisissent un livre qui les intéresse et lisent une quinzaine de minutes. Dès le début de l’année, nous invitons les enseignants à mettre en place cette bonne pratique de lecture. Certains enseignants consacrent 15 minutes chaque jour, d’autres, le font 2 à 3 fois par semaine. Le but est de développer le goût de la lecture et aussi de préparer les enfants au concours de lecture qui a lieu 1 fois par année.

Avec un taux de chômage assez élevé et un taux très élevé de familles vivant sous le seuil de pauvreté, les ressources sont très limitées. L’achat d’un livre de lecture ne fait malheureusement pas partie des priorités. De plus, plusieurs enfants, après l’école, doivent aider les parents à la maison et ils n’ont pas le temps de lire. D’où la raison d’un club de lecture à l’école.

Les chiffres

• 9 mini-bibliothèques (6 en Haïti et 3 au Maroc)

• Une réserve de 1500 livres pour les enfants

• En 2015, nous avons fait un don de deux ordinateurs en Tunisie.

• Mise en place d’un club de lecture depuis 2014.